Salut salut, 

Avec des nouveaux et des plus habitués nous avons secoué la question du temps ce midi.

Le temps est il pour nous une limite ?

D'abord poser l'idée que le temps est un espace dont on dispose quand on vit, le temps touche alors inéluctablement à notre fin. Le temps est pour nous une limite, il progresse jusqu'à épuiser le stock dont a disposé, avec toute l'incertitude de ne pas connaitre sa quantité ... Et oui condamné à mourir, tout ce qui vit tient le temps pour une limite, une fin .

Ensuite réinterroger un temps plus " objectif" , un temps qui s'emploie. Avoir un rendez vous, un horaire, une date d'anniversaire vient rythmer notre rapport au temps et alors on compris que le temps ici n'était pas une limite mais posait un cadre de fonctionnement . Dans les échanges commerciaux, dans les transports, dans un lycée, le temps est une mesure organisationnelle , il crée des délais ou des échéances . On s'est éloignés de la question quand on s'est demandé si le temps existait réellement sans nous, si les animaux avaient conscience du temps, si sans anniversaire à fêter on prenait vraiment de l'age ... ( question qui m'arrangeait ! ) .

Alors c'est comme bien souvent dans les différents sens du mot "limite" ( polysémie)  que nous avons dépassé ce que le sujet présuppose. Le mot limite est connoté négativement si on entend l'obstacle, la fin, la mort mais il peut être le cadre qui rend les choses possibles si l'on entend le mot au sens de délimitation . ( les limites d'un terrain de football ne sont pas l'obstacle au jeu mais elles en sont les conditions efficientes)

Ainsi le temps est sans doute pour nous une limite, mais il crée la saveur du temps et de son emploi ... Est on plus heureux dans l'inconscience du temps qu'il nous reste ou dans sa juste conscience ?

Le club philo vous salue bien chaleureusement !

Ah ah on a un peu réflechi ...

Le club philo vous salue